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LES MÉTIERS DE LA FIABILITÉ
Chocs faibles ou violents, variations de température, champs magnétiques, usure ou encore humidité, les montres Rolex doivent pouvoir résister sur de longues périodes à des traitements parfois extrêmes sans que leur intégrité ni leurs performances ne soient atteintes. Pour Hans Wilsdorf, fondateur de la marque, il était primordial que chaque montre Rolex donne l’heure avec exactitude en toute circonstance. Plus de cent ans après la création des premiers modèles, cette philosophie dicte toujours le développement et la production de chaque montre estampillée de l’emblématique couronne. Garantir la fiabilité d’une montre Rolex requiert de multiples compétences et savoir-faire. Ingénieurs en matériaux, en physique, en mécanique, ou en microtechnique, techniciens, constructeurs, prototypistes, statisticiens et bien évidemment horlogers œuvrent ensemble à la mise au point de solutions optimales et spécifiques à chaque modèle.
Métiers
INGÉNIEUR FIABILISTE
L'ingénieur fiabiliste a comme mission de garantir les performances à neuf et dans le temps des montres. Ce rôle l’amène à interagir avec de nombreux corps de métiers, de la conception du produit dans son intégralité à sa production jusqu’aux opérations de service après-vente. En collaboration avec les constructeurs et les horlogers, l'ingénieur fiabiliste s'assure que le produit terminé fonctionne de manière optimale dans les conditions d'utilisation spécifiées lors de la phase de conception. Il met en place une stratégie pour éliminer les risques identifiés, analyse les données récoltées lors de tests et d’expériences et participe activement à la mise au point et à l'amélioration continue des montres et de leur mouvement. Grâce à des équipements de pointe, il veille également à la pertinence des protocoles de test et développe de nouvelles technologies innovantes pour répondre toujours mieux aux attentes des clients. Au bénéfice d'excellentes aptitudes dans la gestion de projets, de grandes capacités à travailler en équipe et de sérieuses compétences techniques, l'ingénieur fiabiliste est un maillon essentiel dans la mise au point des montres Rolex.
Témoignage
REGARD DE PRATICIEN
« Je suis ingénieur en Sciences et génie des matériaux, diplômé de Polytech de Grenoble. J’ai commencé à travailler en simulation numérique en faisant des calculs de structures, essentiellement pour l’aéronautique. Je me suis ensuite orienté vers les tests en conditions réelles. C’est grâce à ce parcours et mon expérience dans les méthodologies statistiques liées à la fiabilité que j’ai pu entrer chez Rolex en 2014 comme Chargé de projets dans le développement des nouveaux produits. Ce qui m’a frappé en arrivant, c’est le niveau d’expertise scientifique et les moyens de pointe mis à disposition pour améliorer les montres en ayant constamment comme objectif la satisfaction du client. Je travaille aujourd’hui sur les essais relatifs à la fiabilité des nouveaux produits au sein de la division Recherche et Développement. Je collabore au quotidien avec les concepteurs et les simulateurs pour analyser et améliorer les concepts en fonction des risques identifiés. Je participe aussi à développer des tests qui doivent reproduire le plus fidèlement possible les conditions de porter réelles pour évaluer des prototypes de montres. Lors de nos qualifications, nous cherchons à anticiper la façon dont vont évoluer ces derniers dans le temps à travers des approches statistiques innovantes. Quand on arrive, comme moi, d’un autre univers professionnel, Rolex est une entreprise assez impressionnante. J’ai le sentiment de faire partie de quelque chose d’un peu à part, d’exceptionnel à certains égards. »
Alexandre D., Ingénieur fiabiliste, Genève
Témoignage
REGARD DE PRATICIEN
« Je suis ingénieur en Sciences et génie des matériaux, diplômé de Polytech de Grenoble. J’ai commencé à travailler en simulation numérique en faisant des calculs de structures, essentiellement pour l’aéronautique. Je me suis ensuite orienté vers les tests en conditions réelles. C’est grâce à ce parcours et mon expérience dans les méthodologies statistiques liées à la fiabilité que j’ai pu entrer chez Rolex en 2014 comme Chargé de projets dans le développement des nouveaux produits. Ce qui m’a frappé en arrivant, c’est le niveau d’expertise scientifique et les moyens de pointe mis à disposition pour améliorer les montres en ayant constamment comme objectif la satisfaction du client. Je travaille aujourd’hui sur les essais relatifs à la fiabilité des nouveaux produits au sein de la division Recherche et Développement. Je collabore au quotidien avec les concepteurs et les simulateurs pour analyser et améliorer les concepts en fonction des risques identifiés. Je participe aussi à développer des tests qui doivent reproduire le plus fidèlement possible les conditions de porter réelles pour évaluer des prototypes de montres. Lors de nos qualifications, nous cherchons à anticiper la façon dont vont évoluer ces derniers dans le temps à travers des approches statistiques innovantes. Quand on arrive, comme moi, d’un autre univers professionnel, Rolex est une entreprise assez impressionnante. J’ai le sentiment de faire partie de quelque chose d’un peu à part, d’exceptionnel à certains égards. »
Alexandre D., Ingénieur fiabiliste, Genève
Métiers
INGÉNIEUR EN CHRONOMÉTRIE
L’ingénieur en chronométrie cherche à comprendre les phénomènes physiques qui impactent la précision des montres Rolex. Cet ingénieur hautement qualifié travaille spécifiquement sur la compréhension, l’observation, et l'amélioration du fonctionnement des mouvements. Il vise l’objectif poursuivi dès la fondation de la marque et qui consiste à rendre les montres Rolex toujours plus précises. Fruit de ce travail : depuis plusieurs années, les critères de précision chronométrique appliqués aux montres terminées dépassent par exemple les valeurs exigées par la norme internationale en la matière. Fidèle à sa culture de l’excellence, la marque continue perpétuellement d’approfondir ses recherches dans le domaine. Rigoureux, curieux et fédérateur, l’ingénieur en chronométrie conduit des études, simule et modélise divers phénomènes chronométriques et oriente les évolutions au niveau de la production, de la recherche et du développement.
Témoignage
REGARD DE PRATICIEN
« Je possède un Master d’ingénieur en génie mécanique de l’EPFL, avec une spécialisation en thermodynamique et mécanique des fluides. Donc, à première vue, je n’étais pas forcément destiné à travailler dans l’horlogerie. Et c’est un peu par hasard que j’ai postulé chez Rolex en 2003 pour un poste d’ingénieur en mécanique du solide. Cela m’a ouvert les portes d’un nouveau monde ; et j’ai apprécié puisque je ne suis plus reparti ! C’était il y a vingt ans. Durant ce laps de temps, je n’ai jamais fait les mêmes choses et je n’ai jamais été confronté aux mêmes problématiques. Je trouve cela passionnant. Au départ, mon travail consistait à optimiser certains éléments mécaniques, oscillateurs et échappements notamment. Puis j’ai travaillé sur d’autres éléments du mouvement. La mission de base est toujours la même : comprendre, décrire et modéliser le système en question pour tenter de l’améliorer et de l’optimiser. À mes débuts, je me dédiais exclusivement à un ou deux projets, puis avec le temps je suis également devenu une personne de référence ou d’accompagnement pour d’autres missions du même type. La montre mécanique paraît être un univers minuscule, mais je suis toujours surpris de constater qu’après toutes ces années je n’ai toujours pas fait le tour de la question. »
Raphaël C.-B., Ingénieur en chronométrie, Genève
Témoignage
REGARD DE PRATICIEN
« Je possède un Master d’ingénieur en génie mécanique de l’EPFL, avec une spécialisation en thermodynamique et mécanique des fluides. Donc, à première vue, je n’étais pas forcément destiné à travailler dans l’horlogerie. Et c’est un peu par hasard que j’ai postulé chez Rolex en 2003 pour un poste d’ingénieur en mécanique du solide. Cela m’a ouvert les portes d’un nouveau monde ; et j’ai apprécié puisque je ne suis plus reparti ! C’était il y a vingt ans. Durant ce laps de temps, je n’ai jamais fait les mêmes choses et je n’ai jamais été confronté aux mêmes problématiques. Je trouve cela passionnant. Au départ, mon travail consistait à optimiser certains éléments mécaniques, oscillateurs et échappements notamment. Puis j’ai travaillé sur d’autres éléments du mouvement. La mission de base est toujours la même : comprendre, décrire et modéliser le système en question pour tenter de l’améliorer et de l’optimiser. À mes débuts, je me dédiais exclusivement à un ou deux projets, puis avec le temps je suis également devenu une personne de référence ou d’accompagnement pour d’autres missions du même type. La montre mécanique paraît être un univers minuscule, mais je suis toujours surpris de constater qu’après toutes ces années je n’ai toujours pas fait le tour de la question. »
Raphaël C.-B., Ingénieur en chronométrie , Genève
Métiers
HORLOGER D'ANALYSE
L'horloger d'analyse bénéficie d’une expertise essentielle dans la compréhension des éléments qui assurent la qualité, la fiabilité et la longévité des mouvements et des montres Rolex. Professionnel chevronné, il travaille au sein de la division Recherche et Développement en collaboration avec les ingénieurs et les concepteurs industriels. L’horloger d’analyse réalise les assemblages et les essais techniques adéquats et participe à la mise au point des produits. Porté sur l’innovation, il contribue grâce à son savoir-faire et à sa créativité au développement des nouveaux produits : de l’analyse des résultats obtenus à la genèse du concept à la réalisation des premiers prototypes en passant par la première montre vendue puis toutes les évolutions du produit.
Témoignage
REGARD DE PRATICIEN
« Après mon apprentissage d’horloger spécialisé en industrialisation chez Rolex, à Bienne, qui m’a valu le diplôme du meilleur apprenti horloger du Jura bernois en 2015, j’ai travaillé au sein de l’entreprise à ce que nous appelions alors la “ligne pilote”, soit l’assemblage des mouvements en phase de développement. J’ai enchaîné avec une formation de deux ans à plein temps au CIFOM, au Locle, en conception de mouvements. Après l’obtention en 2019 d’un diplôme de Technicien ES en microtechnique, orientation conception horlogère, plusieurs choix s’offraient à moi. J’ai décidé de revenir chez Rolex, dans le secteur de la fiabilité, pour porter un regard nouveau sur le métier d’horloger. Les exigences élevées de la marque en matière de qualité et de fiabilité ainsi que les moyens disponibles dans l’entreprise pour les atteindre ont grandement contribué à ce choix. Aujourd’hui, il est très intéressant pour moi de travailler sur cette notion centrale qu’est la fiabilité, avec ma double expérience d’horloger et de concepteur. Chez Rolex, tous les mouvements sont constamment soumis à des processus d’amélioration. Avec mes collègues, nous travaillons sur des qualifications techniques, c’est-à-dire que nous validons les modifications qui ont été apportées aux mouvements soit pour les optimiser, soit pour qu’ils répondent à de nouveaux standards.»
Raphaël M., Horloger d'analyse, Bienne
Témoignage
REGARD DE PRATICIEN
« Après mon apprentissage d’horloger spécialisé en industrialisation chez Rolex, à Bienne, qui m’a valu le diplôme du meilleur apprenti horloger du Jura bernois en 2015, j’ai travaillé au sein de l’entreprise à ce que nous appelions alors la “ligne pilote”, soit l’assemblage des mouvements en phase de développement. J’ai enchaîné avec une formation de deux ans à plein temps au CIFOM, au Locle, en conception de mouvements. Après l’obtention en 2019 d’un diplôme de Technicien ES en microtechnique, orientation conception horlogère, plusieurs choix s’offraient à moi. J’ai décidé de revenir chez Rolex, dans le secteur de la fiabilité, pour porter un regard nouveau sur le métier d’horloger. Les exigences élevées de la marque en matière de qualité et de fiabilité ainsi que les moyens disponibles dans l’entreprise pour les atteindre ont grandement contribué à ce choix. Aujourd’hui, il est très intéressant pour moi de travailler sur cette notion centrale qu’est la fiabilité, avec ma double expérience d’horloger et de concepteur. Chez Rolex, tous les mouvements sont constamment soumis à des processus d’amélioration. Avec mes collègues, nous travaillons sur des qualifications techniques, c’est-à-dire que nous validons les modifications qui ont été apportées aux mouvements soit pour les optimiser, soit pour qu’ils répondent à de nouveaux standards.»
Raphaël M., Horloger d'analyse, Bienne